Un nouveau départ plaisant mais pas excitant pour autant.
Le chant d'Anette y est pour pas mal. Le pire c'est qu'on ne peut pas vraiment lui en vouloir car on mentirait en prétendant qu'elle ne sait pas chanter. Mais où sont passées les émotions distillées par la voix de Tarja ? Ils disent avoir auditionné pendant plusieurs semaines des candidates et avoir trouvé la perle rare en la personne d'Anette...Pas vraiment convaincu pour ma part.
Et pourquoi absolument remplir un opus jusqu'à la gueule (la quantité au détriment de la qualité pure) ? Et je ne parle pas des singles dispensables que sont les "Eva", "Amaranth" ou "Bye bye beautiful". Au rayon déception également, je ne trouve pas que la pièce épique "The poet and the pendulum" (même si refrain mémorisable) soit du même niveau qu'un "Ghost love score".
Alors oui, les orchestrations sont excellemment travaillées tout au long de l'album mais cela ne fait pas tout.
Evidemment, nous avons affaire ici à un groupe majeur du style et il serait injuste de ne pas lui reconnaitre encore ces grandes qualités qu'il a su maintenir tout au long de sa carrière. Et en ce point, mes chansons préférées se tournent vers celles où la voix spécifique de Marco se taille la part du lion comme "7 days to the wolves" ou "The islander". Sans parler d'un des morceaux les plus durs de NIGHTWISH (tout est relatif), "Master passion greed". Il y a aussi les compos pas spécialement originales mais réussies que sont "Sahara" ou bien l'instrumentale "Last of the wilds" (mais pas aussi réjouissante que "Moondance" car un tantinet trop longue). Et puis l'album se termine sur la très belle "Meadows of heaven" et son gospel à la sauce NIGHTWISH dont on aurait aimé qu'il se prolonge.

Note : 3,5 / 5