Le concept développé dans les paroles colle plus que jamais au monde actuel. On parle d’un scientifique qui fait une découverte et voyage dans la dixième dimension (une hypothèse qui lie la théorie de la relativité d’Einstein et la physique quantique). Il veut ensuite faire bénéficier le monde de son savoir, mais se heurte rapidement au pouvoirs en place qui souhaitent garder pour eux le secret afin de protéger leurs intérêts.
Si le concept est brillamment exécuté et le livret un petit bijou en forme de notes du scientifique, plein de contexte et d’informations, la musique n’est clairement pas en reste dévoile des pépites de tous genres.
"Kill And Destroy" et "Speed Of Light" sont les deux titres rentre dedans de l’album, ceux qui seront repris en cœur le poing levé par le public. Mais ce n’est pas tout, il y a des titres novateurs, avec des riffs différents de l’habitude, des chœurs surprenants. Je pense notamment à "End Dream" et "Stealing Time". Le reste de l’album est plus classique, avec des bons titres de Heavy britannique, des oh oh ooh ! à la Maiden,… Mais c’est sans compter sur le point fort de l’album, le somptueux "Meant To Be". Une power ballade où Blaze est impérial et où les sentiments sont à fleur de peau. On pourra reprocher à Blaze de n’avoir pas pu tellement s’adapter au style de Maiden, il n’en demeure pas moins que lorsque la musique est écrit spécialement pour sa voix, il parvient à lui insuffler ce côté vivant qui manque souvent pour passer un bon album au rang d’album culte…
On pourrait faire la fine bouche et vouloir un titre de la trempe de "Stare At The Sun", mais ce serait vraiment cracher dans la soupe, car voilà l’album qui convaincra tous ceux restés sceptiques après "Silicon Messiah".
C’est de la Blaze musique… et de la bonne !!