Cette nouvelle livraison d'OPETH est un pur produit estampillé OPETH...

Aucun doute là-dessus, il remplit toutes les caractéristiques de ses aînés. Attendez-vous donc à découvrir un opus dense, lourd de sens, peu accessible au départ (quoique...) et marqué de l'empreinte de T-Rex de Åkerfelt.
Vous allez une nouvelle fois voyager dans les limbes de l'émotion dès la sublime "Coil" (mystique à souhait, que dis-je, à s'en damner) qui nous projette dans la lande irlandaise (comment vous le dire autrement ?) avant de rencontrer du mastodonte bien connu ("Heir Apparent") et du Prog' expérimental mélancolique touchant au divin ("Burden").
On glisse finalement de plus en plus vers des guitares sèches, des claviers, de la mélancolie, de la beauté et donc de l'Avant Garde avec le duo "Porcelain Heart"/"Hessian Peel" voire même "Hex Omega"...
Difficile de ne pas y voir la nouvelle orientation du groupe (la suite me donnera raison !).

OPETH, une fois encore, nous délivre un opus suave, doux et brut par moment qui sait forcément faire son effet. "Watershed" se révèle au fur et à mesure, comme chaque album du groupe, pour notre plus grand bonheur. Difficile de prendre ce combo en faute décidément...