Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL PROG  |  STUDIO

Commentaires (38)
Questions / Réponses (4 / 31)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1989 When Dream And Day Un...
1992 Images And Words
1994 Awake
1995 A Change Of Seasons
1997 Falling Into Infinity
1999 Metropolis Pt.2: Scen...
2002 Six Degrees Of Inner ...
2003 Train Of Thought
2005 Octavarium
2007 Systematic Chaos
2009 Black Clouds And Silv...
2011 A Dramatic Turn Of Ev...
2013 Dream Theater
2016 The Astonishing
2019 Distance Over Time
2021 A View From The Top O...
 

- Style : Andromeda, Headspace, Serdce, Southern Empire, Rush, Maschine, Zierler, Bad Salad, Pagan's Mind, Lost In Thought, Shadow Gallery, Gordian Knot, Pain Of Salvation, Superior, Vanden Plas, Headline, Fractal Cypher, Circus Maximus
- Membre : Bpmd, Adrenaline Mob, The Winery Dogs , Platypus, Derek Sherinian , Frameshift, James Labrie , Jordan Rudess , Dominici, Black Country Communion, Osi
- Style + Membre : Sons Of Apollo, Liquid Tension Experiment, Planet X, John Petrucci
 

 Site Du Fan Club Officiel Français (3562)
 Site Officiel (693)
 Chaîne Youtube (1146)

DREAM THEATER - Awake (1994)
Par BIONIC2802 le 1er Février 2012          Consultée 16674 fois

Nettement plus indigeste qu'"Images & Words" (1992), il ne faudrait pourtant pas lâcher la proie... pour autant que vous persévériez dans la progression de ce Théâtre de Rêves !

Oui, il est plus sombre, plus agressif et plus technico-technique que le reste de leur discographie ; cependant, l'aspect mélodique est bien présent. Le côté lourd rend les "chansons à tiroirs multiples" froides, presque impersonnelles SAUF en ce qui concerne les deux extrémités de l'album que sont "6:00" et "Space Dye Vest" - et, pour être complet, son milieu avec "Lie" - écrites toutes deux par le claviériste en partance, Kevin Moore. C'est noir, triste et, surtout pour la dernière - qui clôture donc l'opus - c'est d'une beauté indéfinissable... Comment dire, c'est peut-être un des titres de DT les plus forts que je connaisse.

Mais revenons à l'aspect technique. Prenons la trilogie de "A Mind Beside Itself". Le début, "Erotomania" est l'instrumentale la plus progressive qui soit, avec un niveau de maîtrise au-delà de la norme. Les fans sont aux anges, moi, je ne l'apprécie que pour la seconde partie (dès 3'05") qui calme le jeu et qui fait du bien aux neurones ! S'ensuit le corpulent "Voices". Entraînant, pesant et l'agressivité d'un break, notamment dans la voix, apporte une nouvelle dimension à sa palette sonore ; c'est un rendu qui en impose à chaque écoute, en ce qui me concerne. Ensuite, une émotion plus en douceur remettra à flot ce morceau qui aurait pu être bancal sans ce second aspect. Enfin, la ballade acoustique sera accueillie comme une délivrance dans tout cet apanage de riffs plus complexes les uns des autres. "The Silent Man" en est presque simple, facile d'accès, agréable pour le plus grand nombre. Une fraîcheur qui nous préparera à la suite...

Débauche de rythmes, de plans complexes et variés, et ce sont de nombreuses écoutes qui vous permettrons d'adhérer à cet album. "Awake" est la vitrine la plus fournie des musiciens américains de DREAM THEATER. Je ne dis pas qu'il faut le mériter mais il faut bien avouer qu'à la première écoute, vous en resterez abasourdi : soit vous rejetterez tout en bloc soit vous demanderez une tisane, une madeleine à tremper, bien calé entre deux gros coussins et, seulement après, de mettre "replay" !

La démonstration n'est plus à faire mais est à apprécier selon nos affinités. Dans l'impossibilité de plaire à tous, il y a un consensus (de fans OU autres) pour dire que "Awake" est ultra-technique, sorte de fourre-tout émotionnel et qui a confirmé le statut de grand groupe - catégorie Prog - pour DT.

Celle qui me gratouille le plus ? "Lifting Shadows Off A dream". Plus accessible, certes mais avec une montée dans le refrain (qui est plutôt un break, non ? Bah, on s'en fout) qui libère à nouveau l'auditeur vers quelque chose d'optimiste. Et dans la noirceur "obscure & sombre"(*) de cet album, ce p'tit rayon de soleil musical permet une bouffée d'air avant les 11 minutes qui s'ensuivent et qui redeviennent noires...mais en plus "bluesy", trouve-je.

Bref, en guise de conclusion, cet album est une sorte de "montagne russe" des multiples sentiments qu'un être humain puisse ressentir. Énormément de changements dans des structures compliquées et difficile d'accès pour les 3/4 des titres. C'est donc à force d'écoutes que vous découvrirez les nombreuses astuces, idées, mélodies, atmosphères, etc... de ce monument technico-technique ET mélodique dans la catégorie du Progressif !


(*) : en hommage au clip pastiche d'"Isabelle à les Yeux Bleus" des Inconnus... désolé, je n'ai pas pu m'empêcher !

A lire aussi en METAL PROG :


MANDROID ECHOSTAR
Coral Throne (2016)
Énergie carnassière !




GODSTICKS
Faced With Rage (2017)
Délicieuse confirmation


Marquez et partagez



Par STEF, THE MARGINAL




 
   BIONIC2802

 
   POSSOPO
   SWELL

 
   (3 chroniques)



- James Labrie (chant)
- John Petrucci (guitare)
- Mike Portnoy (batterie)
- John Myung (basse)
- Kevin Moore (claviers)


1. 6:00
2. Caught In A Web
3. Innocence Faded
4. Erotomania
5. Voices
6. The Silent Man
7. The Mirror
8. Lie
9. Lifting Shadows Off A Dream
10. Scarred
11. Space-dye Vest



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod