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BLACK SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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DIMMU BORGIR - Enthrone Darkness Triumphant (1997)
Par BAST le 11 Janvier 2008          Consultée 3120 fois

Si les années 90 ont fourni leur comptant de pierres angulaires black, elles ont aussi été l’occasion d’un schisme pour le moins radical. D’un côté le black sans concession, sinistre, brut, violent ou morbide. Peu importe les adjectifs : il fait froid dans le dos. On l’appellera plus tard le true black pour le distinguer avec dédain de ce que l’autre côté propose, justement : le easy black, qui mêle au souffre de base des mélodies appuyées et mémorisables, une prod consistante et des titres structurés pour accrocher.

Qu’on ne s’y trompe pas, pourtant. « Enthrone Darkness Triumphant » (sur lequel les Norvégiens commencent à mettre en place les titres en triptyque ronflants), n’était pas forcément l’album accessible que nos oreilles habituées croient entendre aujourd’hui. Violent (« Spellbound (by The Devil) », crade parfois, noir souvent (« Tormentor Of Christian Souls »), cet album se montre déstabilisant pour les oreilles chastes. D’un autre côté, l’aura mortifère aux allures de mascarade initiée par le packaging et prolongée par des compos plus accrocheuses que torturées ont vite replacé les choses dans leur contexte : DIMMU BORGIR et EMPEROR, par exemple, ne jouaient pas dans la même catégorie.

Sur ce troisième opus des Norvégiens, il n’est pas un seul titre qui ne propose son thème entêtant, comme « Mourning Palace » de toute beauté qui ouvre idéalement l’album. Il n'est pas un seul titre qui ne sache jeter ses émotions froides et néanmoins savoureuses, à l’instar de « Spellbound (by The Devil) » et ses claviers célestes. DIMMU BORGIR se montre un compositeur intraitable qui s'accapare et tord à sa convenance les ficelles d’un genre prometteur mais encore balbutiant. Un grand album et un vocaliste black hors pair : Shagrath.

Que l’amalgame déplaisant pour beaucoup entre ce black-ci et ce black-là ait vu le jour à cause de DIMMU BORGIR et de quelques autres, évidemment. Que la confidentialité d’un genre condamné volontairement aux ombres ait été remise en question par le succès grandissant des Norvégiens et de leurs concurrents anglais, certainement. Pour autant, si le black ne doit rien à DIMMU BORGIR, je dois à ce dernier et à quelques autres la découverte d’un genre tout simplement dantesque.

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   (6 chroniques)



- Shagrath (chant, guitare)
- Erkekjetter Silenoz (guitare)
- Nagash (basse)
- Stian Aarstad (claviers, piano)
- Tjodalv (batterie)


1. Mourning Palace
2. Spellbound (by The Devil)
3. In Death's Embrace
4. Relinquishment Of Spirit And Flesh
5. The Night Masquerade
6. Tormentor Of Christian Souls
7. Entrance
8. Master Of Disharmony
9. Prudence's Fall
10. A Succubus In Rapture
11. Raabjorn Speiler Draugheimens Skodde (bonus)



             



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