"The horse stampedes and rages" : la horse, c'est l'héroïne dans le jargon des junkies. Donc, oui, la chanson parle des ravages de la drogue

J'avais lu sur internet il y a quelques temps que la chanson parlait de Steven Adler, qui était un bon ami de Sebastian, et de son problème de drogues. Wikipedia a l'air de confirmer ça.

J'ai cherché un peu et je n'ai rien trouvé sur un éventuel lien entre ces deux albums.
Il est vrai cependant qu'on pourrait, par les titres des albums du moins, faire un rapprochement: celui de passer de l'autre côté du miroir.
Désolé de ne pas avoir creusé davantage.

Morceau trop commercial de l'avis du groupe, dans le sens "composé pour plaire au plus grand nombre", donc peu "éthique". C'est aussi le cas de "Escape" sur le suivant. Mais bon, tout ça, c'était avant le Black Album, je pense. Car ce genre de réflexion venant d'eux n'a plus guère de sens aujourd'hui, cela relève désormais d'une attitude artificielle, donc également peu éthique... Le serpent se mord la queue pour un groupe qui n'en est pas à une contradiction près.

Salut,
Je ne trouve pas de photo sous le même angle (il y a eu inversion symétrique semble-t-il) mais il s'agit à mon avis d'un des démons que l'on trouve sur un chapiteau historié de la cathédrale romane d'Autun, celui qui représente Judas pendu.
Quant à la pochette de "Chronic Town", ça ressemble fort à une des gargouilles de Viollet-le-Duc pour Notre-Dame de Paris mais je ne trouve pas laquelle.

la pochette ressemble également à celle de
REM - "Chronic Town"

Coucou
Juste pour dire que l'album avait originellement une autre pochette mais qu'on ne peut plus la trouver qu'en basse qualité sur internet
Bisous

Je me suis fait exactement la même réflexion.
Pas moyen de trouver une réponse, mais je pense que c'est tout simplement la photographie d'une gargouille sculptée à l'extérieur d'un édifice religieux. Lequel, maintenant...
Juste pour dire que LOC ne s'est vraiment pas foulé, ce qui ne donne pas vraiment envie d'écouter le disque.
À noter qu'un autre groupe de Doom du début des années 90, également chez Hellhound, les Américains de REVELATION, s'est fait piquer pareillement la pochette de l'album "Yet So Far..." par un autre tâcheron de Metal extrême du même acabit, il y a déjà quelques années.
Quelle imagination, les gars ! Ça fait carrément pitié.

Coucou
Tu as raison de dire que METALLICA a toujours eu un pied dans le Heavy (et dans le Speed), bien plus que beaucoup de groupes de Thrash qui lui ont succédé. Par contre :
- ça reste un groupe fondateur et déterminant dans l'histoire du style
- le Thrash c'est pas juste aller vite, de la même manière que le Doom c'est pas juste aller lentement. Les sections mid-tempo (majoritairement en downpicking) sont assez fréquents dans le Thrash et assez caractéristiques. Deux exemples hors de chez METALLICA : le break à 1:58 de "Pleasure To Kill", et une bonne partie de "South of Heaven". C'est aussi l'occasion de citer peut-être l'exemple le plus archétypal de "Thrash mid-tempo" sorti ces dix dernières années : "Executioner's Tax" de POWER TRIP.

Deux choses que tu peux trouver chez les premiers METALLICA : la focalisation accrue sur la rythmique et les palm mutes ainsi que la distance accrue avec les origines Hard Rock du Heavy Metal sont des caractéristiques du Thrash. "The Four Horsemen" par exemple c'est complètement un produit de son époque, entre Heavy, Speed, et Thrash naissant.

Donc effectivement le Thrash de METALLICA n'a jamais été "pur" pendant un album entier (le plus proche d'être "pur" étant "Master Of Puppets", qui thrashe un peu plus) mais ça reste des albums Thrash quand même !

Perso, le Thrash Metal pour moi, c'est un "son", plus qu'une volonté de jouer sur un tempo rapide sur une majorité de chansons.
Un "son" ou un riffing typique : le mid-tempo "Eye Of The Beholder" par exemple.
Une volonté de se démarquer du Heavy Metal qui sonnait trop "gentil" pour eux.
Disons qu'après METALLICA, beaucoup de groupes feront une fixette sur la vitesse et on pourrait éventuellement parler d'une frange plus Extrême, celle qui s'inspire de SLAYER.
Si METALLICA n'est pas du Thrash de 1983 à 1988, alors MEGADETH non plus.
Et HELLOWEEN ne fait pas de Speed Mélodique, car ses chansons ne sont pas toutes rapides.
Mais il est vrai que chez les moins brutaux, l'inspiration Heavy Metal est davantage perceptible pour la plupart.

Moi aussi j'ai toujours eu du mal avec l'étiquette Thrash qu'avait le groupe. C'est dû aux gros riffs Thrash qu'ils avaient à leurs débuts et aux morceaux bien speed, mais ils ont toujours voulu se diversifier et se démarquer assez vite des autres groupes, toujours plus avides de vitesse et de violence. La preuve en est avec la présence de "Fade To Black" sur "Ride The Lightning", album qui d'ailleurs se démarque déjà du premier opus, plus abouti, plus mature, plus pro'.
Disons que le Thrash était une partie de leur musique, mais ce n'était pas que ça, contairement à SLAYER, KREATOR ou DESTRUCTION pour n'en citer que quelques-uns.

J’ai pas grand chose à répondre si ce n’est que, si je me suis déjà plusieurs fois fait la réflexion. Après, il y a une certaine agressivité/noirceur/urgence qui n’est pas trop dans l’esprit Heavy Metal je trouve.

Merci de ta réponse, il me semblait l'avoir lu quelque part il y a longtemps. Donc quand j'exécuterai mon best-of de l'année 2001, je pense faire une toute petite entorse aux règles et mettre tout "Tribute to Dishonour" avec cette version copiée au milieu, ni vu ni connu !

Il s'agit effectivement d'overdubs rajoutés aux morceaux originaux de "Welcome To The Other Side". C'est la raison pour laquelle je qualifie ces morceaux d'anecdotiques. J'aurai préféré que RAGE réenregistre et réarrange les morceaux avec l'orchestre comme il l'avait fait du temps du Lingua Mortis de 1996. Et je te rassure anecdotique ne veut pas dire mauvais mais du coup l’intérêt est limité. Merci à toi en tout cas d'avoir pris le temps de lire la chro.

Merci pour la réponse plus que complète !

Alors, le nom de QUEEN a effectivement été trouvé par Freddie Mercury, et se voulait surtout grandiloquent et irrévérencieux, en particulier pour un groupe anglais.

Si le film "Bohemian Rhapsody" livre une vision globalement fidèle à ce que fut l'essence de ce groupe et de Freddie Mercury, il fait pour des raisons scénaristiques, beaucoup d'arrangements avec la réalité, de nombreux anachronismes pour servir l'histoire, qu'il ne faut pas occulter.

Concernant son homosexualité, "on" suspecte qu'il avait des doutes sur sa sexualité depuis très longtemps, ses premières expériences datant a priori de la période où il était au pensionnat en Inde (oui je sais c'est sale). Et il lui a fallu des années avant d'accepter cette part de lui-même, tant socialement que personnellement, surtout au vu de l'époque. C'est vers 1975 que Mary Austin remarque qu'il passe du temps avec des hommes, souvent gays (comme Kenny Everett notamment) et cela va lui mettre la puce à l'oreille, jusqu'à ce qu'elle l'aide à faire son coming-out.

On oublie souvent que si Freddie a éprouvé au fil du temps une attirance de plus en plus marquée pour les garçons, il n'a pour autant jamais renoncé aux femmes, une de ses dernières amantes régulières avant qu'il ne se range aux côtés de Jim Hutton fin 1985 n'était autre que l'actrice Barbara Valentin.

Merci Cruchot.

Quelques noms qui me viennent en tête mais y en a plein d'autres : CIRCUS MAXIMUS, DARKWATER, VANDEN PLAS, ANTHRIEL, ROYAL HUNT.

Merci Huggy, dis donc tu as vraiment des bons tuyaux, très positifs !

Johan n'est pas l'ancien leader de TIAMAT, il l'est toujours !

Il vit au Canada et continue à donner des concerts avec le groupe (du moins, avant l'arrêt lié au covid, avec des setlists axées sur la période "Clouds"/"Wildhoney") et il y avait même un nouvel album en préparation m'a t-il dit en novembre 2019 quand je l'ai rencontré à l'occasion du festival Doom Over Kiev (I shit you not!).

J'ai l'album en vinyle original et je n'ai non plus jamais remarqué ce fait. Tu as cet album sous quel format ?

Il y a quelques breaks que l'on pourrait éventuellement prendre pour des coupures mais je n'ai jamais perçu ça comme ça.

Pour être sûr, va voir sur Youtube si tu les entends aussi...

Ma copie est parfaite !

DEFEATED SANITY absolument, leur dernier est certainement une des meilleurs performances à la batterie de l'histoire du Metal.
Il y a toujours eu un gros niveau de batterie chez IMMOLATION (et le dernier est excellent).
Flo Mounier de CRYPTOPSY a beaucoup contribué à rentre plus diverse la batterie Death Metal tout en ne lésinant pas sur le BLAST et la VIOLENCE.
Proscriptor d'ABSU a un jeu très intense et bavard, en particulier sur "Tara".
VED BUENS ENDE a une approche assez unique dans le Metal du couple basse-batterie.

Moins extrême mais dans les énormes bases du Death Technique : CYNIC et ATHEIST et puis aussi simplement... "Individual Thoughts Patterns"...

Je me permets de rajouter que de la même manière que dans des musiques moins extrêmes il y a un temps pour la richesse et un temps pour la simplicité, un temps pour jouer des patterns techniques et un temps pour jouer un four to the floor, de la même manière il y a dans le Metal Extrême un temps pour bavarder et un temps pour le gros blast !

Je penserais à "The Conductor's Departure" d'ANATA ou encore le jeu d'Hannes Grossmann dans OBSCURA et BLOTTED SCIENCE. Tu peux sinon trouver une vidéo sur youtube de Georges Kollias jouant de la Fusion, eh ouais, il sait faire autre chose que du blast-beat à 260 bpm.

En moins extrême, il y a évidemment Thomas Haake de MESHUGGAH et Dirk Verbeuren (MEGADETH entre autres).

Un certain nombre de batteurs utilisent des triggers en live pour éviter d'avoir de la bouillie sonore, mais restent sur de l'acoustique en studio. Après, pour une frange du Death technique, c'est une question de style (que je hais dans certains cas avec la production compressée à mort et un son de batterie en plastique édité sous Protools).

Les patterns de batterie sont liés au style quand même, on ne va pas reprocher à John Longstreth de ne pas jouer comme Buddy Rich ou Jojo Mayer dans "Origin"...

J’acquiesce totalement à propos de Lille Gruber de DEFEATED SANITY, ce mec est un monstre. Attention par contre, c'est quand même super brutal avec du Gore et du gruik.

Un nom me vient en tête là maintenant : DEAFEATED SANITY. Groupe de Brutal Death où tout est écrit par le batteur qui a lui-même une formation de Jazz à la base, tous les albums déglinguent mais "Passage Into Deformity" est la meilleure porte d'entrée.

Sinon le dernier KRIEGMACHINE est pratiquement un solo de batterie de 50 minutes.

Je ne sais pas si tu le considères comme un batteur de Metal Extrême mais déjà je citerais bien Dave Lombardo qui réussit à mêler tempi infernaux et groove.

Tu devrais jeter une oreille sur HATE ETERNAL avec Derek Roddy. Sinon AZARATH avec un certain Inferno !

Je suis également perplexe quant à la nature de cette œuvre.

J'arrive à comprendre qu'il s'agit d'un DVD d'après la chronique et après vérification, c'est sorti en 2 CDs + 1 DVD + 1 Blu-Ray mais aussi en version 2 CDs seulement.

Cette dernière version mérite-t-elle également la note maximale ou celle-ci a-t-elle été obtenue grâce au visuel apparemment grandiose de la chose ?

Erratum, c'était en 2014 (janvier même) et non 2015. Pas sûr que ça intéresse grand monde, ceci étant !

Hello.

Je l'ai initialement mise en place en 2015 pour traiter les oeuvres de musique classique côté Forces Parallèles. Les deux sites se basant sur le même code, la catégorie "oeuvre" apparait également sur NIME.

En définitive, elle est très utile pour parler de tout ce qui est inclassable et toujours en lien avec la musique: livres, spectacles, clips, etc.

Je suis ravi que les collègues de NIME lui aient trouvé une utilité !

Pour ma part, ce sera "The Divine Wings Of Tragedy", un sans-faute, un rare chef d'œuvre dans le genre. Seuls celui-ci et les deux suivants sont conservés dans ma discothèque. "The Odyssey" garde ses qualités, mais me lasse : au niveau du chant, et pour la diminution de l'apport "Prog" (adieu Thomas Miller...). Après cet album (que je détestais à sa sortie), SYMPHONY X est juste un groupe de gros Heavy Metal. Ça reste de qualité, mais me concernant la magie a totalement disparu.

Je vote pour Twilight in Olympus aussi !
(même si j'ai pas trop écouté après "Paradise Lost", j'avoue...)

Merci à Michel d'avoir mis le doigt sur ce qui me dérange donc tant sur "The Odyssey" depuis des années. Tout autant que sur "Systematic Chaos" de DREAM THEATER. Quand j'entends PANTERA, j'ai envie de déballer tous les arguments poussifs des gens qui n'aiment pas le Metal, et de m'enfuir en courant. PANTERA, c'est la quintessence de ce que je n'aime pas. C'est bourrin, pas mélodique, ça beugle, c'est bas du front... "Beeeuh, nous on est des vrais mecs !" Même les gars de MANOWAR passent pour des gens raffinés à côté, c'est dire...

Ils sont donc même parvenus à gâcher des albums de groupes que j'apprécie beaucoup, par ailleurs en pleine forme, et qui n'ont à la base aucun rapport avec PANTERA. C'est fou...

Perso, mon choix se tourne vers "Twilight In Olympus" pour les plus vieux albums et vers "Underworld" pour les récents !

Perso, jusqu'à "Iconoclast" c'est du solide. Je sais que "Underworld" est intéressant pour l'avoir écouté (plus d'une fois), mais sincèrement, je dirais que, jusqu'à "Iconoclast" c'est du caviar.

Pour ce qui est du meilleur album, quand chaque album a ses objectifs et son propre intérêt, c'est pas une question dont je ne suis très friand.
Je peux cependant dire que j'ai un petit faible pour "The Odyssey", justement, pour le fait que c'est un album qui représente une rupture (les riffs à la PANTERA, et dont ils se feront un leitmotiv, prennent une place prépondérante), un album épique à souhait (j'aime particulièrement la manière dont ils ont traité, aussi bien visuellement - quelle pochette putain ! - que musicalement, ce qui est le plus important, le thème de l'odyssée d'Homère).
Pourquoi cet album plus qu'un autre encore ? Même si la suite est solide aussi et apporte de l'eau au moulin ("Paradise Lost" qui claque aussi, la thématique futuriste de "Iconoclast"), il faut avouer que la surprise après "The Odyssey" était moindre. C'est pour ça (peut-être) que j'ai une préférence pour celui-ci.
J'ai adoré "V". Un excellent album, je l'adore. Mais je le sens en-deçà de "The Odyssey".

J'aurais dit sans hésitation "The Divine Wings Of Tragedy" il y a dix ans, mais j’hésite maintenant entre celui-ci et "Iconoclast".

Bonjour.
Perso, j'ai une préférence pour "Twilight In Olympus".
Mais "The Divine Wings Of Tragedy" est excellent aussi.

Personnellement celui que j'ai le plus écouté et que je préfère est "Paradise Lost" que j'écoute encore régulièrement depuis sa sortie.

Celui-ci comme tu le dis si bien et "The Divine Wings Of Tragedy".

Alors là sans aucune trace d'hésitation, "The Divine Wings Of Tragedy".

Ouais. Sans être un fan(atique) du "genre" (c'est plutôt une "vague", en fait... car la musique pratiquée est loin d'être uniforme d'un groupe à l'autre) .... le "Grunge", c'est un peu l'équivalent d'Attila pour les historiens : un phénomène violent (pour le Hard-Glam US qui en meurt), intense mais relativement bref... Mais dont on parle encore 30 ans après ! Et toujours avec la même passion ! Notre échange en témoigne : CQFD ! À ne pas négliger, donc, cette influence... En plus, je viens de voir un jeune type avec un T-Shirt NIRVANA, cette après-midi...

Cher Fred, je ne vois pas trop le rapport entre les ventes de "Nevermind" et le fait que le Grunge soit une musique régional. BJÖRK a vendu des millions d'albums également, son style est pourtant marqué par ses origines et peu imité.
Quant aux prétendues influences du Grunge ailleurs, cela me laisse perplexe, peu de groupes sonnent comme les groupes de Seattle des 90s, parce que c'est le contexte géographique et l'époque qui ont forgé ce son, que tu le veuilles ou non, et ce n'est pas la Brit Pop ou NOIR DÉSIR qui me feront dire le contraire, tant je ne vois aucune corrélation avec le Grunge qui est clairement un mouvement à part, très éphémère comme le Punk, mais bien moins influent.

Pour Zecton, le Grunge n'est donc qu'une musique régionale étasunienne qui n'a concerné qu'une poignée de dépressifs locaux à l'aube des années 90.
Il est vrai que "Nervermind" ne s'est vendu qu'à 30 millions d'exemplaires, ce qui prouve bien que cette musique n'a pas intéressé grand monde et n'a surtout connu aucune influence sur la scène musicale mondiale, si ce n'est en Bretagne, autre région particulièrement pluvieuse, venteuse et excentrée, où les FRÈRES MORVAN se sont également mis à porter des chemises à carreau.

Non seulement le mouvement Grunge est très américain, mais il est même très régional, le fait qu'il provienne de Seattle n'est pas anodin, dans un état souvent oublié, positionné à l'extrémité du pays, comme s'il faisait office de pièce rapportée, la morosité y est monnaie courante. De ce spleen qu'a ressenti la jeunesse de Seattle à cette époque-là, découle le Grunge, ceci explique en partie, le fait que ce mouvement n'ait guère connu d'émulation hors de l'état de Washington.

Les Nantais de DOLLY, "Je Ne Veux Pas Rester Sage", superbe single de pur Grunge nirvanien qui passait partout, ont vendu 170 000 albums en 1997 !

Suis d'accord avec ce qui est dit ici sur l'album "Tostaky" de NOIR DES', et également avec le lien avec la Brit Pop anglaise, BLUR, OASIS et consorts. Par contre, je suis très surpris de voir plusieurs personnes rapprocher Les THUGS de la mouvance Grunge. Pour ce qui me concerne, cela n'a rien à voir, les THUGS sont à la croisée des chemins entre Rock sauvage, Punk, et mouvance alternative. Je les rapprocherais bcp plus de groupes comme HÜSKER DÜ par exemple. Après, je ne peux répondre à la question posée, car je ne suis vraiment pas spécialiste du Grunge, mouvement que j'apprécie au final assez peu, même s'il y avait d'excellents chanteurs en particulier, et quelques très bons gratteux.

En "tentatives" Grunge françaises nous pouvons citer d'illustres combos plus ou moins oubliés : DRIVE BLIND, TANTRUM, DISTANT WINTER, SLOY (plus dans une veine JESUS LIZARD/SHELLAC) ou SKIPPIES sans oublier les précurseurs Les THUGS (formés au milieu des années 80) signés un moment chez Sub Pop et qui ont effectivement tourné avec NIRVANA (qui lui fera la première partie de TREPONEM PAL lors de son premier passage en France). Sinon oui "Tostaky" de NOIR DESIR surfe (opportunément ?) sur les sonorités Grunge, le groupe à cette époque écoutait FUGAZI et a tourné avec les BURNING HEADS, ce qui peut expliquer ce son aux guitares rugueuses.

La scène underground française grouillait de groupes Grunge, puis Neo, à partir de la deuxième moitié des années 90.
Il n'y a pas forcément eu beaucoup de sorties majeures mais en ce temps, c'était trouver un groupe de Metal qui était compliqué !
Y a eu les groupes à la SILMARILS par exemple.

Je ne sais pas si on peut parler de scène Grunge, mais l'attitude et le son étaient plus en réponse à la scène de Seattle qu'à la NWOBHM ou à la Bay Trash Area pour donner quelques exemples !
Ça me faisait bien chier à l'époque d'ailleurs...

Vu que le Grunge est plus à percevoir comme un mouvement plutôt qu’un style à part entière, on va plutôt voir l'influence de celui-ci plutôt que le développement d’un style sur le reste du globe, contrairement au doom et au stoner.

L'album "Tostaky" de NOIR DÉSIR m'a toujours paru bien Grunge. Une certaine influence je pense.

En France, cette vague a eu des répercutions. Je pense au tube de DOLLY "je ne veux pas rester sage", qui a fait un carton à l'époque, toute proportion gardée, bien sûr, mais qui passait sur les ondes. Par ailleurs, il y a tout un tas de groupes français au son plus moderne qui ont bénéficié d'une bonne visibilité à cette époque, "boostés" par la vague en provenance des USA, même s'il n'étaient pas "Grunge" (SILMARILS, NO ONE…).

Très bonne question ! Tu mets le doigt sur quelque chose d'intéressant en effet : le Grunge fut un courant musical très américain, très exporté mais peu imité en Europe ou au Japon.
En Angleterre il y eut BUSH, mais surtout la Britpop qui fut une réaction nationaliste anti-Grunge...

Hélas je n'ai pas d'explication... Trop américain ? Trop générationnel (mais le Post-Grunge cartonne encore) ? Difficile à dire. Il faudrait comprendre pourquoi ceux qui en ont écouté n'ont pas eu envie de former des groupes Grunge...
Je me souviens qu'en France on écoutait ça avec plaisir, mais on est vite passé à autre chose : le style ne parlait pas tant que ça aux ados. Vers 1994 c'était plié. Presque ringard.

Par contre l'explosion Grunge a accompagné et nourri celle du Metal alternatif, qui a sans doute eu une influence plus large (Indus, Neo, etc.). Tout ce que le très bon magazine RAGE allait mettre en avant alors même que le Grunge déclinait.

Sinon, en France, il y a eu les THUGS (qui ont fait la 1ère partie de NIRVANA), et SLOY aussi, qui étaient vachement alternatifs et grungy dans l'esprit.

La Brit Pop avec OASIS, BLUR, reprenait quand même certains éléments du Grunge : mélodies Pop (forcément), refrains tubesques, guitares crades (saturations à fond).
La Brit Pop peut donc être vue comme un dérivé du Grunge.

Il y a des héritiers du "Grunge" (je n'aime pas trop cette appellation) en Europe, à travers le courant Rock Alternatif.

Sauf que si l'on est "issu" du courant Hard Rock/Heavy Metal et consorts - bref une voie conventionnelle -, il est difficile de se rendre compte de cet héritage.

Je pense d'ailleurs que l'erreur est de chercher aujourd'hui des groupes actuels dans la lignée pure et dure du Grunge primaire. Ca s'est dilué depuis le temps.

C'est le seul album du groupe que j'ai.
Outre que je n'ai pas accroché à la musique, ce "bonus" m'a aussi interloqué.
ça ne donne pas envie d'en voir davantage.

Étant en train de sauvegarder ma DVDthèque, je suis retombé sur ce... ce truc, et par ricochet sur ma chronique publiée sur un certain site désormais défunt.

Je confirme que c'est du foutage de gueule total et absolu, confirmé par le groupe qui ne voulait pas le faire et n'avait pas idée que Nuclear Blast allait le sortir pour de vrai. Un des DVD bonus les plus inutiles de toute l'histoire, et je vous garantis pourtant que ladite histoire a de quoi vous tenir en haleine un paquet de temps.

Le disque ? Sympa comme tout. Quand la télé est éteinte.

Si, totalement, ce DVD est un vaste foutage de gueule. D'autant que même la qualité d'image n'est pas splendide, donc ça se justifie très difficilement...
Soit ils interprètent l'album en studio live, soit ils font des petits clips à partir des morceaux pour donner un côté court métrage, mais ce playback a beaucoup fait jazzer sur le net par son inutilité et j'avoue ne pas avoir du tout compris la démarche... Ça n'enlève rien au fait que "Come Clarity" soit le meilleur album de la période "récente" d'IN FLAMES, mais je me demande moi aussi pourquoi faire un bonus s'il est aussi vide... Surement une question d'argent, de label, toussa toussa...

En numérique pour les non-apple on trouve aussi toute la disco en FLAC sur qobuz :
https://www.qobuz.com/fr-fr/interpreter/-1477/download-streaming-albums

Merci à tous !!

Discogs est fort pratique pour acheter les CD des groupes russes, même peu récents.

Salut,

Si tu n'es pas allergique au digital, tu peux acheter leurs albums sur iTunes.

On peut trouver assez facilement en cd "Armageddon", "Curse Of The Seas" et "Play With Fire", sur les sites de vente (dodax a les deux premiers, j ai chopé "Play With Fire" sur Amazon). J'avoue que les recherches sont très difficiles, par rapport au nom du groupe : parfois ARIA, ARIJA, ARIYA.

Et bien non, il s'agit d'Alex Eckman Lawn, également dessinateur de comics.
Il avait déjà travaillé avec HACRIDE pour "Lazarus" et c'est lui qui s'occupera de l'EP de 2017.
On lui doit aussi plusieurs travaux pour NERO DI MARTE ainsi que pour DEFEATED SANITY.

Il est plus agréable à l'écoute et (un peu) moins compressé que l'horrible remaster de 98. Mais on n'est loin de la version originale à mon sens.

Petite remarque le remasters est remarquable. Il surpasse même les originaux. Avec la technologie actuelle il font des miracles.

salut, perso je trouve qu'il sonne mieux que l'original et le remaster de '98, après tout cela est assez "subjectif" finalement ! (un truc flagrant, les chœurs d'Adrian Smith bien + mis en avant par exemple).