|
|
BAST - 1999
|
Consulté 6420 fois |
|
|
|
LUCA TURILLI - King Of The Nordic Twilight |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le guitariste de Rhapsody a décidé de mener en parallèle une carrière solo. Et le résultat est à la hauteur des espoirs. Certes, le niveau est en deçà de Legendary Tales et surtout du chef-d’œuvre SOEL, mais il y a sur cet album de très grands moments. A commencer par les soli de guitare, nombreux et passionnants ou les orchestrations, moins denses que chez Rhapsody moins souvent magnifiques. Un ou deux titres plus faibles que les autres, mais un chef-d’œuvre absolu, le long et épique morceau Kings Of The Nordic Twilight et son refrain extraordinaire. Une bien belle réussite, œuvre d’un extraordinaire talent. | |
|
MYSTIC CIRCLE - Infernal Satanic Verses |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LE chef-d’œuvre du black symphonique. Un groupe pratiquement inconnu en France qui vient pourtant de sortir un condensé de superbes titres black, épiques et symphoniques. Les morceaux sont denses et bourrés de breaks passionnants, les orchestrations sont magnifiques, les riffs sont incisifs et travaillés et la voix omniprésente de Sarah Jezebel Deva (Cradle Of Filth) est divine. Bref, tout a été réuni sur cet album pour aboutir à un album indispensable pour tout fan de black mélodique. | |
|
WHITE SKULL - Tales From The North |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L’une des trois grandes surprises heavy de l’année. Des italiens qui nous offrent une succession d’hymnes épiques à couper le souffle. Des refrains qui resteront à jamais gravés dans les mémoires (dans la mienne en tout cas). Le chant de Federica "Sister" De Boni est magistral dans un registre bien rauque à la Chris Bolthendal (Grave Digger), ce dernier faisant d’ailleurs une apparition sur l’un des titres. Un album de heavy épique à ne manquer sous aucun prétexte ! | |
|
SECRET SPHERE - Mistress Of The Shadowlight |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La seconde grosse surprise heavy de l’année, elle aussi en provenance d’Italie, avec un heavy speed mélodique épique oscillant entre Rhapsody et Helloween. C’est frais, souvent enjoué, entraînant et les mélodies sont superbes. Beaucoup de hits en puissance et des chœurs amples qui font des refrains des moments d’anthologie. Une fois encore, cet album est à ne surtout pas rater. | |
|
DIMMU BORGIR - Spiritual Black Dimensions |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le black metal à son plus haut niveau. Après un Enthrone Darkness Triumphant magistral, les norvégiens de Dimmu Borgir nous sortent un album plus brutal, mais tout aussi mélodique. La production est révolutionnaire en terme de musique extrême et donne une richesse et une profondeur exemplaires sur chaque morceau, avec notamment quelques orchestrations magnifiques çà et là. Dimmu Borgir, en plus de confirmer son statut de géant du black metal, s’impose là comme un groupe incontournable de la scène metal. | |
|
NIGHTWISH - Oceanborn |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ils l’ont dit d’entrée de jeu, leurs principales influences sont Rhapsody et Therion. Et cela s’entend ! Mais Nightwish a suffisamment d’atouts pour imposer immédiatement sa personnalité : la voix d’opéra de Tarja, le production made in Finlande, des mélodies très recherchées et un enthousiasme dévastateur. Cet album est un joyau qui impose le groupe parmi les meilleures formations de heavy symphonique. | |
|
SUMMONING - Stronghold |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Summoning est un groupe qui joue un black mélodique mid-tempo inspiré par l’œuvre de Tolkien. Impossible de rapprocher leur musique d’une autre formation, leur statut volontairement underground ainsi qu’un certain éloignement géographique (ils viennent d’Autriche) les ont toujours laissé à part au sein de la scène black. Le résultat est magique, tout simplement, avec des compositions sombres et épiques qui nous racontent comme nul autre groupe ne sait le faire les Terres du Milieu. Magistral. | |
|
EDGUY - Theater Of Salvation |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pas de doute, ces allemands que tout le monde présente comme les futurs grands du heavy ont du talent. Et cet album le prouve aisément avec des compositions qui allient speed mélodique direct de haute volée et passages grandiloquents. C’est très fouillé et plein de surprises, avec un Tobias Sammet qui s’impose compositeur incontournable et chanteur très doué. | |
|
HEIMDALL - The Temple Of Theil |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Enfin, voici la troisième grosse surprise heavy de l’année. Heimdall joue lui aussi un heavy épique, mais le tempo est plus varié et les compositions moins directes, avec ce léger côté progressif. C’est en tout cas l’album parfait pour une évasion garantie, avec cette succession d’ambiances qui transposent l’auditeur en des lieux différents. Rarement album aura réussi à charrier autant d’atmosphères. | |
|
LACRIMOSA - Elodia |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un groupe que j’ai découvert grâce à une chronique élogieuse dans Metallian. Et j’ai rapidement accroché. Il faut dire que l’orchestre symphonique y est largement pour quelque chose. Il donne une superbe profondeur à ce rock gothique mélancolique. Le chant en allemand n’est pas gênant et va d’ailleurs dans le sens des compositions au caractère théatral omniprésent. Une œuvre grandiose, sur tous les plans. | |
|
THYRFING - Valdr Galga |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Un black metal viking qui a une sacré pêche, voilà comment je résumerais la musique de Thyrfing ! C’est speed, le son est explosif, les compositions sont riches d’idées et d’agréments (chœurs, chant féminin…). Un album à s’écouter le matin, avant d’aller bosser : ça finit de vous réveille et ça vous booste pour la journée. Une musique à la hauteur de la pochette : superbe. | |
|
NOCTURNAL RITES - The Sacred Talisman |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Après le magnifique Tales From Mystery And Imaginations, Nocturnal Rites propose son troisième album de speed mélodique (sachant qu’avant de jouer du heavy, le groupe évoluait dans la scène death metal). Et le résultat n’est pas loin de leur précédent album. C’est du très bon speed mélodique qui distille les hymnes comme autant d’hommages aux univers « Tolkieniens ». Le meilleur groupe de heavy suédois. | |
|
DOMINE - Dragonlord |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Second album des italiens, fougueux défenseurs du « warrior metal » ! C’est bien meilleur que Champion Eternal, leur premier et précédent album, particulièrement au niveau de la production, moins brouillonne. Manowar et Queensryche ne sont jamais loin, avec ce savoureux assortiments de titres speed ou moins speed qui ont en commun un sens poussé de l’épique, notamment grâce à l’apport du clavier. Le morceau Dragonlord est l’un des plus beaux hymnes qu’il m’ait été donné d’entendre, avec un Moby extraordinaire au chant. | |
|
FREEDOM CALL - Stairway To Fairyland |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Injustement comparé à Angra du fait de la ressemblance entre la voix de Chris Bay et celle d’André Matos, Freedom Call a suscité beaucoup de suspicion lors de la sortie de son premier album. Un certain opportunisme leur était notamment reproché. Pourtant, et la suite de la carrière de Freedom Call me donnera raison, ce groupe est un fervent défenseur de ce speed mélodique créé par Helloween. Et même si cet album souffre de lacunes, il n’en constitue pas moins une très belle entrée pour le groupe dans la scène heavy allemande. | |
|
INSANIA - World Of Ice |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Superbe premier album des suédois d’Insania. Un album riche avec pas mal de hits en puissance et cet aspect « commercial » que l’on retrouvera quelques années plus tard au sein de la scène finlandaise. Sorte de Bon Jovi ( !) du speed mélodique, cet album est frais, enjoué, riche en émotions avec ses deux ballades magnifiques. Un album à comparer au premier album de Secret Sphere, les chœurs en moins. Une belle surprise. | |
|
|
LACRIMAS PROFUNDERE - Memorandum |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Du doom metal superbe, avec voix féminine éthérée, orchestrations et guitare larmoyante à la Anathema. Du bon qui côtoie du sublime, cet album devrait plaire à tous les amateurs de metal mélancolique. Rarement groupe sera parvenu à allier tristesse et beauté avec autant de maestria | |
|
MEPHISTOPHELES - Songs Of The Desolate One |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les chœurs de Blind Guardian sur du black metal, vous pensiez cela possible ? C’est en tout cas chose faite avec cet album des allemands de Mephistopheles qui ont réquisitionné les choristes de Blind Guardian. Le résultat est superbe et plutôt original, même si j’estime que les chœurs, absolument magnifiques, auraient pu être davantage utilisés. | |
|
DIABOLICAL MASQUERADE - Nightwork |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La musique de Diabolical Masquerade est si insaisissable qu’il est difficile de la décrire convenablement. La base est tantôt black, tantôt heavy, les vocaux sont surtout black et il y a beaucoup d’éléments qui viennent s’y ajouter. Le résultat est une musique sombre, décadente, souvent originale, difficilement assimilable à quelque scène que ce soit. En tout cas, l’écoute de cet album est une belle expérience où l’on explore des sentiers restés vierges jusque là. | |
|
ABYSSOS - Fhinsthanian Nightbreed |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Visuel proche de Cradle of Filth avec ces vampires au regard sombre, musique à cheval entre le black norvégien et le death mélodique de Göteborg, Abyssos n’est pas le groupe le plus original de la scène. Mais la puissance des compositions, le talent des interprètes et les nombreux breaks font de Fhinsthanian Nightbreed un très bon album. Le seul défaut, c’est certainement la durée de quelques titres, un brin trop longs. Mais il y a sur cet album des titres vraiment très forts. | |
|
VISION DIVINE - Vision Divine |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D’un côté le principal compositeur de Labyrinth, de l’autre la superbe voix de Rhapsody. Le résultat ? Contre toutes attentes, on est aussi éloigné de Rhapsody que proche de Labyrinth. C’est à se demander pourquoi Olaf Thorsen s’est décidé à monter ce groupe pour y jouer à peu de choses près ce qu’il joue déjà avec son groupe principal. C’est évidemment en la présence de son « vieux pote » Fabio Lione qu’il faut trouver la raison. Quoiqu’il en soit, c’est plutôt bon et il est bien agréable d’entendre Fabio faire montre de son talent dans un registre plus progressif qu’au sein de Rhapsody. | |
|
GRAVEWORM - As The Angels Reach The Beauty |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L’amateur insatiable de black mélodique fera bien de jeter une oreille sur cet album. C’est épique, symphonique et agréablement varié. Quelques longueurs néanmoins, heureusement comblées par la diversité des morceaux et de très belles mélodies black. Un très bon premier essai de la part de ces allemands indéniablement influencés par Dimmu Borgir | |
|
|
Yngwie MALMSTEEN - Alchemy |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A l’écoute d’un tel album, la seule chose qu’il faut retenir, c’est que le guitariste suédois aura inspiré pléthore de musiciens. Voilà un argument largement susceptible de tempérer le ressentiment auquel aboutit cette succession de morceaux franchement moyens. La technique est bel et bien là, mais à quoi sert-elle lorsqu’elle est enrobée de compositions souvent fades et si peu enthousiasmantes. Il serait bon que le suédois se remette une fois pour toute en question et qu’il nous sorte enfin un album digne de son talent. | |
|
BAL SAGOTH - The Power Cosmic |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Après le génial Battle Magic, j’attendais beaucoup de ce nouvel album. Qui plus est avec leur toute récente signature chez Nuclear Blast. Et quelle déception ! Pour commencer, la prod est nettement moins bonne, ce qui est étrange alors que le groupe vient d’intégrer les rangs d’un gros label. Ensuite, les orchestrations sont moins présentes. En quantité, c’est certain, mais aussi en amplitude, on en revient là au problème du son. Enfin, les compositions sont poussives, le groupe semblant se chercher. Et c’est peut-être la signature chez Nuclear Blast qu’il faut incriminer. | |
|
VIRGIN STEELE - The House Of Atreus Act I |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Une légère déception mais une déception quand même. Après le chef d’œuvre Invictus, Virgin Steele a peut-être un peu perdu de sa superbe. Cet album reste correct, notamment grâce à la voix si particulière de David Defeis et aux mélodies épiques, mais il y a malgré tout moins de morceaux forts sur cet album. | |
|
GRAVE DIGGER - Excalibur |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Grave Digger est à mon sens l’un des meilleurs groupes qui soit lorsqu’il s’agit de composer des hymnes. Knights Of nThe Cross, leur précédent opus, en était l’un des exemples les plus probants. Et le problème, c’est qu’on ne les retrouve pas sur cet album. Il y a bien le titre désormais culte Excalibur, mais le reste est beaucoup moins marquant. Cet album reste toutefois d’un bon niveau, le talent de composition de Uwe et Chris étant toujours présent, mais il semblerait que les deux bonhommes se soient, cette année, un peu moins foulés. Un certaine déception, donc. | |
|