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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
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- Style + Membre : Tony Martin , Heaven & Hell, Ozzy Osbourne
 

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BLACK SABBATH - Seventh Star (1986)
Par DARK SCHNEIDER le 31 Décembre 2014          Consultée 15327 fois

Inutile de tergiverser. "Seventh Star" n'a de BLACK SABBATH que le nom, imposé par la maison de disques qui ne croyait sans doute pas assez au potentiel commercial d'un Tony Iommi en solo. Après un "Born Again" qui s'est pourtant bien vendu mais a suscité beaucoup d'incompréhensions, le line-up du groupe s'est désagrégé, et le show de courte durée au Live Aid sous le line-up d'origine n'y changea rien ; le groupe avait fait son temps. Tony Iommi a donc voulu tenter sa propre aventure, en embarquant avec lui le fidèle Geoff Nicholls. Si BLACK SABBATH ne saurait exister sans le guitariste moustachu, Iommi n'est pas SABBATH à lui seul. Et ça on va le ressentir avec ce "Seventh Star".

Parlons un peu contexte : milieu des années 80, les temps ont changé. Le Rock américain, longtemps dans l'ombre de la perfide Albion, a su s'imposer de nouveau grâce à sa puissance commerciale phénoménale : les gros moyens sont dans la place, c'est le règne du larger than life ou de l'over the top. BOSTON, JOURNEY, TOTO etc ont montré la voie. Ils ont redéfini un nouveau son dont les radios raffolent. Le clavier, instrument moderne par excellence, sera le symbole de cette nouvelle ère : on en mettra partout. Tout le monde sera contaminé, et notamment un paquet de metalleux, dont l'attrait du dollar tendra à adoucir la colère. Iommi fera partie du lot. Comme tant d'autres. Il veut vendre, alors il se met dans l'air du temps. Mais "Seventh Star" n'est certainement pas l'oeuvre d'une compromission totale. Non, en bon Anglais, Iommi parvient sans peine à faire preuve d'une classe et d'une sobriété qui auraient pourtant pu voler en éclat. Il parvient ainsi à livrer un album à la fois calibré pour les radios, tout en étant personnel et relativement varié. Un défi d'équilibriste que peu ont su relever.

La première arme que dégaine l'homme à la SG, c'est évidemment son nouveau chanteur, le grand Glenn Hughes. Ce transfuge de DEEP PURPLE (dont la carrière était déjà loin de se limiter à l'ancien groupe de Ian Gillan), a pris le temps d'apposer ses lignes de chant entre deux rails de coke. Et le résultat est excellent, et oui. Hughes illumine le disque tout du long. Sa voix se veut à la fois chaude et aérienne, plus profonde qu'à l'époque PURPLE, et moins soul et funky que ce qu'il proposera parfois quelques années plus tard. En somme : une excellente performance parfaitement adaptée au registre musical de cet album. On sent dès le refrain de "In For The Kill", particulièrement habité, qu'il prend les choses à bras le corps. Quant au reste du line-up, la basse se contente de suivre sa partition, tandis que batterie et claviers investissent les lieux avec plus de vigueur. Et mentionnons également que la production est cette fois-ci de qualité, pas de massacre à la "Born Again", ouf !

La seconde arme de l'homme à la moustache, ce sont les compositions, toutes de bonne qualité. L'album est homogène et se tient tout du long. Jamais on ne soupire ou l'on ne hausse les sourcils. Ce qui n'empêche que certains titres se détachent du lot. À l'époque où les héros républicains crèvent l'écran, Iommi et Hughes font parler la poudre avec "Danger Zone". Un bon gros morceau de Heavy survitaminé, puissant et dévastateur. Un titre ultra typique et représentatif de son époque, un riff qui n'a rien d'original mais qui conjugue l'efficacité sous toutes ses formes. Pas la peine d'en demander plus : c'est un tube, point barre. Le contraste est saisissant avec "Hot Wheels", ballade bluesy relativement commune mais qui fonctionne bien, car Iommi a du feeling, bien qu'il lorgne clairement trop du côté de Gary MOORE ici, sans l'égaler. On fait également un détour réussi dans les contrées de l'AOR avec "No Stranger To Love" qui doit autant à RAINBOW qu'à FOREIGNER. Hughes y est somptueux.

Bon, il doit bien y avoir des éléments qui justifient le nom de BLACK SABBATH non ? Peu. Très peu. On citera le son de guitare qui demeure nettement plus lourd que ce qui se faisait dans ce style radiodiffusable. "In For The Kill" et "Turn To Stones" se rapprochent un peu des titres les plus accessibles des dernières réalisations du SAB'. Et puis le morceau "Seventh Star" : lent et atmosphérique, proche de certains titres de "The Mob Rules", le côté épique en moins. Mais en fait, l'élément qui fait le plus le lien avec les 3 opus précédents de SABBATH, bah c'est Geoff Nicholls, et oui! Heureusement que Iommi l'a gardé dans ses rangs. Au moins ça rend un peu moins ridicule cette appellation de "BLACK SABBATH feat Tony Iommi".

Vous aimez les années 80 ? Vous êtes amateurs de cette époque où les chanteurs virtuoses avaient pignon sur rue ? Vous vous régalez des albums variés qui ne se limitent pas à un genre unique ? Alors "Seventh Star" est fait pour vous. Tony Iommi a su nous concocter un album solo inspiré, sans défaut flagrant, plus consistant que son dernier travail avec le vrai BLACK SABBATH. Le malheur voudra qu'il finira par s'approprier ce patronyme lourd de sens que sa maison de disques a accolé de force à cette septième étoile. Et là, on lui en voudra un petit peu, mais sur "Seventh Star", il est irréprochable.

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   (4 chroniques)



- Glenn Hughes (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Dave Spitz (basse)
- Eric Singer (batterie)
- Geoff Nicholls (claviers)


1. In For The Kill
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