Bien sûr, le plus frustrant est de réaliser que "Seventh Star" est un projet solo de Iommi estampillé BLACK SABBATH. Je n’ai absolument rien contre la démarche, loin de là, mais le style est tellement différent de ce qu’a fait le groupe par le passé qu’il m’est difficile de pleinement apprécié la chose, de me laisser emporter par l’atmosphère qui est ici fortement inspirée des années 80 : beaucoup de synthé, les guitares sont en retrait, la thématique de "l’amour perdu", etc.

Bien que j’ai toujours suivi la discographie du Sabbat Noir à la lettre (au point d’y insérer "The Devil You Know"), il est clair que "Seventh Star" n’aurait jamais dû voir le jour sous le nom légendaire groupe. Une erreur faisant en sorte que l’on attend des morceaux lourds qui n’arrivent jamais. La production ne servant au final qu’à mettre en valeur la voix et les synthés propres à l’époque. Il reste néanmoins les riffs, bien moins couillus qu’à l’habitude et les vocaux toujours aussi pros de Hughes malgré toute la cocaïne ingérée.

Morceau préféré : "Seventh Star".