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  Never Say Die
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1981 Mob Rules
1982 Live Evil
1983 Born Again
1986 Seventh Star
1987 The Eternal Idol
1989 Headless Cross
1990 Tyr
1992 Dehumanizer
1994 Cross Purposes
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1995 Cross Purposes Live
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1996 The Sabbath Stones
1998 Reunion
2002 Past Lives
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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
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BLACK SABBATH - Seventh Star (1986)
Par DARK BEAGLE le 15 Mars 2020          Consultée 1902 fois

Tout le monde y avait cru, l’espace de trois titres joués au Live Aid en 1985, qui avait vu le line-up d’origine fouler à nouveau les planches d’une scène, mais cela restait un coup d’épée dans l’eau, Ozzy étant coincé contractuellement avec sa maison de disques. Geezer et Bill vont également voir ailleurs si l’ésotérisme est plus occulte et Tony Iommi se retrouve complètement seul. Pour un peu, on pourrait penser que cette fois-ci, BLACK SABBATH est mort et qu’une légende – qui commençait à devenir gentiment has been – touchait à sa conclusion avant que le mythe ne soit pas trop égratigné par les ravages du temps. Mais le guitariste moustachu prévoit de sortir un album solo, qui le ferait respirer un peu, et surtout où il pourrait faire ce qui lui plaît.

Accompagné par le fidèle Geoff Nicholls, il va réunir autour de lui une section rythmique américaine (Dave Spitz à la basse et Eric Singer à la batterie) et placer derrière le micro… Glenn Hughes. Encore un ancien DEEP PURPLE et certainement pote de ligne de coke. Mais avant de ruer dans les brancards, il faut bien se souvenir qu’à la base "Seventh Star" devait être un album solo, Iommi était donc libre de jouer avec qui bon lui semble, de Bryan Adams à Steven Tyler, en passant par Freddie Mercury. Jusque là, tout allait bien donc, sauf que…

Sauf que la maison de disques de Iommi ne l’entendait pas de cette oreille. Après lui avoir tenu un discours du genre « sérieux Tony, tu n’as pas arraché la tête d’une chauve-souris avec les dents ni pissé sur Fort Alamo, si les gens se souviennent de toi, c’est plus comme un ouvrier maladroit qui s’est fait sauter le bout des doigts à l’usine, alors tu comprendras qu’une carrière solo ça risque d’être compliqué, à moins d’avoir Phil Collins à la batterie, Roger Waters à la basse et George Michael au chant », le guitariste a réussi à trouver un consensus un peu bâtard et qui n’aide pas tout à fait à la compréhension du bousin : "Seventh Star" sortira sous le groupe BLACK SABBATH FEATURING TONY IOMMI.

Donc le message n’est pas clair : c’est un album de BLACK SABBATH qui est en fait plutôt un disque solo de Tony Iommi, mais sortant sous le libellé de BLACK SABBATH avec pour jaquette le guitariste portant une veste à franges sur fond de désert, ce qui lui vaudra le surnom affectueux de Pedrito Sanchez le Mexicain (ne cherchez pas sur internet mes références, je viens de l’inventer). Bon, à présent, sortez les albums de BLACK SABBATH antérieurs à celui-ci et faite un comparatif de toutes les illustrations disponibles et dites-moi si la jaquette du "Seventh Star" fait penser au combo de Birmingham. Non ? Nous sommes d’accord.

Quant à la musique… En 1986, vous aviez deux options : soit vous faisiez du Thrash, soit vous vous travestissiez et balanciez un disque comme "Look What The Cat Dragged In". Enfin non, il y avait la troisième option qui consistait à rester digne tout en rendant sa musique plus abordable pour le marché de MTV (et dans cette catégorie, JUDAS PRIEST et IRON MAIDEN ont des places de choix). "Seventh Star" lorgne sans vergogne dans cette direction, mélangeant habilement des passages bien Heavy avec des ballades voire même des titres plus Bluesy dans l’âme. Glenn Hughes n’en fait pas des caisses, il ne pousse pas ses fameux cris suraigus dont il a le secret et cette sobriété assez inhabituelle de sa part va clairement servir l’album, où les chansons vont sonner juste.

Que ce soit dans un registre proche du SAB’ que l’on connaît ("In For The Kill", "Danger Zone", l’occultisme en moins), d’un autre plus aventureux ("Seventh Star", "Heart Like A Wheel"), l’album se veut étonnamment pertinent. Il y a quelques ratés ("No Stranger To Love" fait quand même un peu soupe sur les bords), le synthé est très présent, enrobant les mélodies de Iommi qui ne sonnent peut-être pas de façon aussi Heavy qu’on le souhaiterait, en étant médisant on pourrait avancer que le guitariste moustachu fait du Heavy AOR, mais l’ensemble fonctionne bien. On se laisse facilement prendre au jeu et on découvre une autre facette du talent de Iommi, bien plus inspiré ici que sur certains disques qu’il fera par la suite.

Après, l’appellation BLACK SABBATH n’est pas une AOP ici, c’est certain. Il n’y a pas cet enrobage en noir, ce côté lourd et malfaisant que l’on est en droit d’attendre. Glenn Hughes n’est en aucun cas déplacé ici, mais après l’épisode "Born Again" avec Gillan qui avait déjà pas mal refroidi les ardeurs des fans et le retour avorté du line-up des premiers opus, sa présence sous le nom de BLACK SABBATH est logiquement discutable, même si l’album aura plutôt bien vendu à sa sortie (les chroniques autour de ce disque ont souvent été très élogieuses en 1986). Bref, un BLACK SABBATH à ranger à côté du "Fused" de IOMMI. Sa place logique en somme.

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   (4 chroniques)



- Glenn Hughes (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Dave Spitz (basse)
- Eric Singer (batterie)
- Geoff Nicholls (claviers)


1. In For The Kill
2. No Stranger To Love
3. Turn To Stone
4. Sphinx (the Guardian)
5. Seventh Star
6. Danger Zone
7. Heart Like A Wheel
8. Angry Heart
9. In Memory ...



             



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