Ce n'est que très récemment que je me suis enfin acheté cet album... Oui, je l'assume parfaitement ! Il faut dire que la "pub" faite autour de cette galette m'avait pour le moins refroidi...
Après plusieurs semaines d'écoutes attentives, je ne comprends pas le rejet de ce "No prayer for the dying" auprès de tant de personnes.
Son principal défaut ? Arriver après une série de merveilles...
Mais la loi des séries doit pourtant prendre fin un jour et c'est sans doute ce que marque cet album. Un retour à un son plus sec mais pas pour autant de cet aspect mélodieux et envolé qu'IRON MAIDEN sait manier comme (quasi) personne.
"Tailgunner", que je trouvais pénible sur "A real live one" se trouve ici plus humble et élancé.
C'est plus "rock" ("Holy Smoke", "Public Enema Number One", "Hooks in You"), on nous sert une jolie power ballade (le titre éponyme de l'album)...
L'ensemble s'écoute paisiblement, en sirotant une bonne bière. Rien de méchant, rien de transcendant: "Bring your daughter..." est désespérément lente et fadasse (tellement plus réussie en live sur "A real... "!), "Mother Russia" dans le rôle du titre épique n'est pas à la hauteur de nos espoirs mais sans être un ratage complet.

Un album de transition, qui annonce la suite: une descente aux enfers, lentement et irrémédiablement. Position peu enviable qui a conduit cet opus à jouer injustement les boucs émissaires dans la disco du groupe...