L’avantage, lorsqu’on a autant de "songwriters" dans son écurie, c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour prendre le relais lorsqu’un membre a une baisse de régime. Ainsi, Burton qui était dans un élan créatif sur "Ride The Lightning", coécrit seulement trois morceaux : l’hymne "Master Of Puppets", le géant "Orion" et "Damage, Inc.". Cette fois, c’est Kirk qui s’accapare cinq morceaux : seul "Battery", "Leper Messiah" (les deux titres écrits par Ulrich/Hetfield) et "Orion" échappent à son emprise.

Un mot évidemment sur l’album en général : Il s’agit ni plus ni moins d’un "Ride The Lightning" avec quelques variantes : un peu plus technique, un peu plus froid, des paroles toujours aussi recherchées. Le thème de la justice est ici mis en avant (elle le sera encore plus sur l’album suivant). J’ai toujours eu du mal avec le titre "Heavy" de l’album, "The Thing That Should Not Be" que je trouve redondant. De même, "Damage, Inc." a toujours été un mystère pour moi.

Néanmoins, ce n’est rien face à toutes les qualités techniques et accrocheuses de "Master Of Puppets". Le reste est clairement de la bombe : l’âge d’or d’un groupe qui, avec quatre écrivains, est au sommet de l’inspiration.

Morceau préféré : "Master, MASTER !".