LA VIERGE DE FER ET LE FAN LAMBDA QUE JE SUIS – EPISODE 2 : PAR QUEL ALBUM COMMENCER ?

Pour l’épisode 1, cf. ″A Real Live Dead One″…

Me voilà donc devenu fan de MAIDEN. Oui, enfin fan, c’était un bien grand mot. Le pote qui m’avait passé la fameuse K7 dont je vous parlais n’en savait pas beaucoup plus sur le groupe que moi. Me voilà donc avide de découvertes et plein d’une joie puérile en découvrant que le rayon musique du supermarché d’à côté contenait une bonne quantité d’albums avec la tronche d’Eddie (je ne sais d’ailleurs plus combien d’années j’ai mis avant de découvrir que ce zombie sympathique s’appelait ainsi). En fait, en parfait ignare, je me contentais à l’époque de zieuter la pochette qui m’éclatait le plus les pupilles. Je me souviens avoir longtemps hésité à l’époque entre ″Powerslave″ et ″Somewhere In Time″. Ce fut finalement ce dernier (l’autre fut acheté avec l’argent de poche du mois suivant…).

Il est évident que mon jugement concernant cet opus est faussé par le fait qu’il s’agit du premier album Metal que je me suis acheté. N’empêche qu’il est difficile de trouver un moment faible dans cet étalage de Heavy Metal sophistiqué agrémenté de claviers. J’ignorais bien sûr à l’époque que pendant longtemps, le groupe avait refusé d’inclure des claviers dans sa musique et qu’un tel revirement avait sonné comme une trahison aux oreilles des puristes. Peu m’importait et même si ″Deja Vu″ reste peut-être le seul moment plus faible de l’album, ce MAIDEN là reste à mes yeux une perle, une perfection, une œuvre dont les mélodies résonneront longtemps encore dans les couloirs du temps (je m’emporte !). Et puis, certes, il y a du ″Wasted Years″, du ″Sea Of Madness″, du ″Loneliness Of The Long Distance Runner″ et même du ″Stranger In A Strange Land″ mais il y a aussi et surtout LE titre, ″Alexander The Great″, une pure merveille que le groupe ne joua malheureusement jamais en live.

Un MAIDEN donc très accessible car je pense, avec le recul, qu’être rentré dans la discographie du groupe par cette porte était une bonne idée (motivée uniquement par la pochette ahurissante de détails… mais il fallait sortir la loupe pour la jaquette de la K7 !) mais qui préfigurait, de par la longueur des titres et ses arrangements plus complexes, les tendances progressives exploitées sur ″Seventh Son…″ et sur leurs productions de la fin des 90’s et des 2000’s.