Avez-vous au moins une fois essayé de reproduire "Somewhere In Time" à la flûte à bec ? Moi si, la démarche est très stupide, mais le résultat est là, mes efforts en cours de musique au collège n’auront pas été vains. Alors que mon grand-frère lui préférait son prédécesseur bien plus Heavy, je n’ai eu d’yeux que pour celui-ci, plus à même de satisfaire mes goûts personnels.

L’introduction de ce titre est déjà quelque chose en soi, spatiale et interstellaire, quasi mystique. David Vincent me reçois-tu ? S’en suivent des cavalcades d’ordre bassistique, on sent bien qui est le chef hein ? Ces envolées et duels de guitares sont les meilleurs qui nous aient été proposés d’entendre. Dave Murray, très terrien nous offre des parties solides, tandis que son collègue Adrian Smith nous propulse en apesanteur avec son jeu aérien et volubile, une vraie complémentarité qui jaillit à chaque instant de cet album pour le moins historique !

Au sein d’un disque déjà culte se distingue toujours une pépite, et c’est Adrian qui l’a pondue avec "Wasted Years". Le guitariste est un reproducteur hors-pair, (sa femme acquiesce) et devrait composer plus souvent, allo Steve ? Non, sois tranquille, tu restes toujours le maître à bord et pour toutes les meilleures raisons du monde. "The Loneliness…" est une longue pièce épique et savoureuse à souhait, dont toi seul a le secret, pas d’inquiétude mon gars !

Bruce a sorti la sirène, pas besoin d’hygiaphone pour lui ! Nicko répond toujours présent accompagné de ses 36543 fûts et cymbales, tout va bien… Pour le reste ?

Bah… C’est IRON MAIDEN au top de sa forme, envolées vocales, longues plages instrumentales, du grand art tout simplement comme le groupe l’a toujours fait jusqu'en… 2000, héhé on va s’arrêter là, le reste est une autre histoire. Un must-have classique et parfait !