Qui aurait pu croire qu'en 1990, 23 ans après sa création et 16 ans après sa toute première offrande au monde du heavy, JUDAS PRIEST parviendrait à apporter une nouvelle pierre de taille à l'édifice du metal ? Et à offrir au heavy metal l'un des albums les plus puissants de son histoire ?

Car "Painkiller" n'est pas qu'un simple disque, c'est une explosion nucléaire à l'échelle du metal. Et se dire que les parrains du genre étaient encore capable de pondre une œuvre d'une telle violence, voilà qui ne pouvait que motiver la scène tout entière.

Cet album ne faiblit pas une minute. C'est un enchaînement de morceaux gravés forgés dans le metal le plus dur, des riffs incandescents et des refrains d'une puissance à tomber par terre. Hormis l'instrumental "Battle Hymn" et le mid-tempo "A Touch Of Evil", la musique tabasse sans le moindre répit. Le groupe entier est au top de sa forme, Scott Travis justifie totalement sa récente embauche, et Rob, oh my (Metal) God ! n'a jamais aussi bien chanté.

La variété et l'énergie de ses parties vocales mettent tout le monde d'accord. Que ce soit dans le continuellement aigu ("Painkiller", "Nightcrawler") ou dans son style plus habituel ("Hell Patrol, mon préféré !, "Leather Rebel", "Between The Hammer And The Anvil", "One Shot At Glory", tous plus formidables les uns que les autres), Rob écrase tout sur son passage. Une performance phénoménale d'un groupe phénoménal. Mon album de heavy numéro 1 pour l'éternité.