Painkiller, c’est PRIEST qui décide de montrer à tous ces groupes de djeunz énervés qu’à 40 balais, ils sont pas encore bons pour le déambulateur.
Jamais JUDAS n’avait été à la fois aussi agressif et inspiré. HALFORD y déploie toute la variété de son registre, TIPTON et DOWNING se tirent la bourre dans des passes d’armes de fou furieux et riffent à n‘en plus pouvoir, TRAVIS tabasse ses pédales avec enthousiasme...
Des hymnes à la pelle ("The Hell Patrol", "Between the Hammer and the Anvil"), une violence surprenante ("Painkiller", "Metal Meltdown") et même les pauses émotion qui vont bien ("A Touch of Evil", "Battle Hymns"). Il y a de tout. Et rien n’est à jeter. Même pas le début d’un commencement d’une ébauche de ventre mou. Non non non. Pas de ça ici.
Impossible de citer un album de Heavy traditionnel postérieur et supérieur à cette offrande du PRIEST, même en se levant super tôt et en s’y mettant à plusieurs.
On est en 1990 et le Heavy a atteint son paroxysme.
Le Heavy est mort, JUDAS PRIEST coupable.